Les bonnes intentions sont-elles un fondement solide pour une politique efficace ? (Nicolas Perrin, La Chronique Agora)

Je vous propose de parler efficacité politique à la lumière des déclarations et des actes les plus saugrenus de nos chers politiciens.

Au mois de septembre 2017, Emmanuel Macron s'est exprimé au sujet de la révolution numérique. Mieux entouré que son prédécesseur, le président a sans doute conscience du fait que si elle ne fait rien, l'Europe pourrait rapidement devenir une "colonie numérique des GAFA", pour reprendre l'expression de Laurent Alexandre. Aussi Emmanuel Macron souhaite-t-il que l'Europe "prenne la tête de cette révolution". Voici la stratégie que défend le président.

Macron

Question : historiquement, l'innovation de rupture s'est-elle décidée entre bureaucrates, ou bien a-t-elle pris forme dans le secteur privé des pays les plus en pointe en matière d'Etat de droit et de liberté entrepreneuriale ?

Jean-Luc Mélenchon n'a donc pas le monopole du wishful thinking et du yakafocon. Dommage, cela serait tellement agréable si la classe politique pouvait se mettre d'accord pour le lui laisser !

Mélenchon

Donner du travail à tout le monde ? Il y en a qui ont essayé, mais ils ont eu des problèmes. Le leader de La France Insoumise n'aurait-il jamais entendu parler de l'U.R.S.S. ?

Et si on enseignait ce qui échoue toujours ?

Quitte à continuer de se voiler la face quant à l'efficacité de mesures qui n'ont jamais fonctionné, pourquoi ne pas pousser la logique à son terme et enseigner ces politiques à Sciences Po ? L'idée n'a pas fait qu'effleurer Daniel Cohen et Arnaud Montebourg...

Montebourg

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